La conception de la nouvelle voirie vise à accroître la perméabilité des sols afin de favoriser une meilleure gestion des eaux pluviales et réduire les risques d’inondations dans cette zone fréquemment affectée.
L’objectif est également de profiter du prolongement de la V5 afin d’établir une jonction avec les pistes cyclables de Plouharnel et de la rue du Pouladen, canalisant ainsi le flux toujours plus important de vélos.
Actuellement, les travaux se concentrent sur la partie sud du boulevard de l’Océan.
Plusieurs étapes ont déjà été franchies, notamment l’enfouissement des réseaux, la construction d’un muret de soutènement pour la dune et l’installation de bordures délimitant les différents espaces.
À présent, l’attention se porte sur la préparation de l’espace en vue de la pose des revêtements. Cela comprend la création d’une voie cyclable de 3 mètres de large équipée d’un revêtement clair et drainant, ainsi que d’une voie routière à sens unique. Des places de stationnement seront aménagées avec des pavés perméables et un système de drainage novateur sera intégré sous la voirie. Des trottoirs, dotés d’accès pour les personnes à mobilité réduite, seront aménagés. Il convient de souligner que la voirie, qui n’avait pas été rénovée depuis 1964, n’a pas été élargie.
Des zones végétalisées sont également prévues, conçues selon les directives d’un cahier de recommandations établi par le Syndicat Mixte Dunes Sauvages. Ainsi, les espèces végétales endémiques seront privilégiées. Ces aménagements seront au niveau du sol et délimités par une bordure d’environ dix centimètres de hauteur.
Concernant les futurs aménagements de la partie nord du boulevard et de la place Neptune, des échanges auront lieu avec les associations de village pour d’éventuels ajustements, dans la mesure où ils sont réalisables sur le plan financier et technique et sous condition qu’ils ne remettent pas en cause le projet. Une réunion publique sera ensuite organisée pour présenter le cahier des charges définitif. Le dossier sera alors soumis à la DREAL, où une période d’étude de huit mois sera nécessaire en raison du statut classé du site.
Par ailleurs, la commune envisage actuellement des solutions pour embellir le muret, en tenant compte des contraintes budgétaires. La réalisation d’un muret en pierre sur une longueur de 490 mètres étant estimée à 250 000 €, un parement en pierre a été demandé et est évalué à 99 000 € TTC.