Le service des espaces verts de la commune de Saint-Pierre Quiberon a mené une opération d’arrachage de plantes invasives autour de l’étang de Kergroix, qui était infesté par des baccharis. Afin d’accéder à ces plantes indésirables, la zone a dû être débroussaillée. Une trentaine de baccharis ont été coupé dans un premier temps. Les souches de ces plantes seront enlevées à l’aide d’un tractopelle en septembre ou octobre prochain. Le service des espaces verts devra ensuite effectuer une surveillance régulière du site pour gérer les repousses. La lutte contre les plantes invasives est un travail fastidieux qui nécessite du temps.

► Monuments aux morts

Les haies d’élianus qui longeaient le monument aux morts ont été retirées. Afin de mettre en valeur le site et ouvrir l’espace, elles ont été remplacées par des vivaces et des arbustes résistants à la sécheresse et favorisant l’essor de la biodiversité.

En outre, la maçonnerie des piliers du monument a été rafraîchie en interne.

Une haie d’élianus située rue des albatros à Kergroix, sera également retirée après la saison de nidification des oiseaux. En effet, elle gêne la circulation au niveau d’un panneau STOP, ce qui constitue un risque pour la sécurité.

► Parc de Kerbourgnec

Pour des raisons de sécurité, 12 peupliers ont dû être abattus dans le parc de Kerbourgnec, dont 4 menaçaient particulièrement les habitations.

Ces arbres vieillissants avaient atteint la fin de leur vie. Les peupliers ne vivent généralement pas plus de trente ans. Des essences locales telles que l’aulne et le noisetier remplaceront les peupliers à l’automne. Les bois issus des peupliers ont été laissés sur place pour créer un hôtel à insectes.

« La municipalité a choisi une approche durable dans la gestion de ses espaces verts » explique Stéphanie Doyen, « la taille douce et la gestion différenciée ont été mise en place depuis le début du mandat. De plus, la taille de tonte des accotements a été relevé à 10 cm pour protéger les insectes et favoriser une meilleure régénération de la végétation. Une demande a également été déposée auprès du département pour mettre en place une fauche tardive le long des routes qui sont de véritables corridors écologiques. »