Financé par le Conservatoire du littoral, propriétaire de la parcelle, le chantier a pour objectif de supprimer 17 pieds d’herbe de la Pampa, 4 pieds de baccharis, 2 pieds de Laurier sauce, 3 pieds de troène ainsi qu’un Yucca et une station de renouée du Japon.

Ces deux dernières espèces possèdent un réseau racinaire pouvant descendre à plus d’un mètre. Aussi, elles ont dû être arrachées en profondeur à l’aide d’une pelleteuse et leurs débris ne pouvant être traités ou broyés sur place, ont dû être exportés vers un dépôt réglementaire. En effet, un seul fragment de rhizome dispersé par inadvertance peut régénérer la plante.

Après l’extraction des parties souterraines des plantes, un tri manuel sera réalisé afin d’éliminer le maximum d’éléments pouvant occasionner une repousse.

Une fois ces opérations effectuées, le terrain sera nivelé grossièrement sur l’intégralité de la zone travaillée pour retrouver le relief environnant.

Suite au chantier, un garde du littoral effectuera une vielle sanitaire du site, tous les mois pendant au moins 4 ans.

La lutte contre les plantes invasives est un travail fastidieux qui se gagne dans le temps et avec la participation de tous.

Les dépôts sauvages de déchets verts et la dispersion de graines par le vent ou l’eau de plantes invasives issues des jardins de particuliers sont en cause dans la prolifération des espèces menaçant les espaces naturels.

Pour agrémenter votre jardin, renseignez-vous sur les essences à proscrire et privilégiez les espèces locales.

►En savoir + sur la gestion des plantes invasives dans votre jardin