Producteurs locaux sur les marchés du territoire

Privilégier les circuits courts

Vie locale

Publié le lundi 16 août 2021

Auray Quiberon Terre Atlantique donne de la visibilité aux producteurs locaux sur les marchés du territoire

Dans le cadre de son Programme Alimentaire Territorial*, Auray Quiberon Terre Atlantique met en place des actions visant à rapprocher producteurs et consommateurs, à encourager une alimentation locale, de qualité et de saison, et à promouvoir les productions du territoire. En ce sens, la Communauté de Communes déploie, dès cet été, des kits de signalétique visant à mieux identifier, sur les marchés, les producteurs des 24 Communes.

Faire se rencontrer producteurs et consommateurs
En juin 2019, 475 habitants du territoire ont répondu à une enquête sur la consommation de produits locaux. Résultat : les clients ont exprimé leur souhait de mieux identifier les exploitants qui vendent leur production sur les marchés. Une volonté également formulée par les producteurs eux-mêmes qui ont participé à la conception des outils de promotion fournis par la Communauté de Communes et de l’identité visuelle permettant de les identifier sur les marchés.

« Je produis ici ! »
La formule « Je produis ici » habille d’ores et déjà les stands de 14 producteurs dont le siège de l’exploitation se situe sur l’une des 24 communes d’Auray Quiberon Terre Atlantique et qui proposent le fruit de leur production en vente directe sur les marchés. Banderoles, affiches, ardoises, pique-prix, badges, magnets, stickers… Cet été, il faudra ouvrir l’œil sur les marchés du territoire, dont la liste se trouve sur www.auray-quiberon.fr rubrique Envie de bouger / Produits locaux.

Plus de 100 producteurs locaux sur le territoire
Fruits, légumes, plantes aromatiques, cidre, miels, huîtres, coquillages, produits laitiers, œufs, viandes… Plus de cent producteurs locaux sont présents sur Auray Quiberon Terre Atlantique. Les adresses pour s’approvisionner directement chez les exploitants, sur les marchés, dans les magasins… sont réunies au sein du guide des producteurs disponible en ligne ou sur la carte interactive accessible sur www.je-vis-ici.fr

Les filières primaires au cœur de l’identité du territoire

Retenue dans le cadre d’un Appel à Projets régional de l’ADEME et de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF), le Programme Alimentaire Territorial est le plan d’actions qui vise tout à la fois à développer et valoriser les ressources primaires du territoire, accompagner la mise en marché de ces filières, faciliter les débouchés locaux, et concevoir l’alimentation comme la colonne vertébrale d’un projet de développement territorial.

Concrètement, il a pour objectif de :
– promouvoir les produits locaux auprès des consommateurs (guides et site web, signalétique sur les marchés, outil facilitant les achats, les commandes et la logistique des livraisons…),
– faciliter l’approvisionnement local dans les cantines scolaires (état des lieux de l’approvisionnement, opportunités de groupements d’achats de produits locaux, accompagnement des Communes dans la mise en conformité avec la loi EGALIM…),
– participer à la préservation des terres agricoles (organisation d’ateliers de formation aux outils et dispositifs de veille foncière, de mise en réserve foncière et de lutte contre les friches…)
– encourager l’installation et la transmission (soutien financier à l’installation des nouveaux agriculteurs et conchyliculteurs, accompagnement des agriculteurs vers le débouché de la restauration collective…)
Le secteur primaire, un poids économique non négligeable pour le Pays d’Auray
– Une activité économique significative non délocalisable
– 745 établissements (terre et mer) et plus de 1500 emplois
– Un secteur vieillissant (18 % ont + de 57 ans, 50% ont plus de 50 ans)
– Mais dynamique (chiffres Morbihan) : 43 installations en agriculture entre 2013 et 201, et entre 10 et 15 installations en ostréiculture par an
– Un réseau de vente en circuits courts développé (43 % des entreprises concernés)
– 50 fermes engagées en Bio soit 15 % des fermes du territoire
– Une prépondérance de l’élevage (80 % des établissements) et des exploitations plutôt orientées vers la production de lait (34%)
– Une diversité de production qui permet de proposer une gamme quasi complète et un bon écoulement