Ces derniers sont reconnus comme une espèce invasive avérée à l’échelle nationale. Ils sont réputés pour leur grande résistance et leur capacité à coloniser rapidement les milieux, engendrant des changements significatifs dans le paysage et une diminution préoccupante de la diversité des plantes indigènes.

 

L’année précédente, le service des espaces verts avait procédé sur la parcelle, au tronçonnage des bacharris jusqu’à la hauteur des genoux, dans le but d’entraver la dissémination de leurs graines par le vent. De plus, une opération de débroussaillage des ronces avait été menée, suivie d’un important broyage afin d’ouvrir le milieu.

 

Ces actions ont déjà porté leurs fruits puisqu’elles ont permis le retour des Phragmites (Roseau) sur une portion de la zone, ainsi que la réapparition d’oiseaux spécifiques à ce type d’habitat. Des plantes endémiques telles que l’Eupatoire Chanvrine ont également été redécouvertes.

Cette année, un nouveau chantier est programmé début octobre, pour extraire les souches de baccharis les plus imposantes à l’aide d’un tractopelle.

De plus, une opération de taille sera réalisée sur la partie adjacente à la parcelle communale afin de prévenir une nouvelle dispersion des graines.

 

Par la suite, un suivi sur plusieurs années sera instauré, car une seule graine laissée au sol, un fragment de racine ou même une petite brindille sèche peuvent suffire à permettre la repousse de ces plantes particulièrement résilientes.

C’est pourquoi la commune encourage vivement les propriétaires à prendre activement part à la lutte contre les espèces envahissantes en taillant les bacharris, les yuccas ou herbes de la Pampa présents dans leur jardin, avant leur floraison à la fin de l’été.