Une nouvelle tranche de travaux a débuté ayant pour objectif de restaurer le caractère naturel et historique de la parcelle en visant l’implantation d’une prairie humide puis d’une mégaphorbiaie (végétation haute de zone humide).

En France métropolitaine, la disparition des zones humides est en fort déclin depuis le début du 20ème siècle, alors que ces espaces naturels ont une fonction essentielle  contre les pollutions par épuration naturelle des eaux, et pour la régulation des flux d’eau.

Elles figurent également parmi les écosystèmes les plus riches et représentent un intérêt écologique indéniable pour la préservation de la biodiversité. De nombreuses espèces d’oiseaux, de plantes et d’insectes remarquables et menacées en dépendent pour leurs habitats, leurs reproductions et leurs nourritures.

Les travaux auront un impact paysager inévitable puisqu’il s’agit de juguler la progression exponentielle de feuillus non désirés (Peuplier Blancs envahissants, Érables sycomore, Saules osier, etc) et d’éradiquer les espèces invasives telles que l’herbe de la Pampa.

Le caractère boisé de la zone sera en revanche conservé puisque des parcelles privées connexes sont peuplées de saules de hautes tailles. Le secteur sera donc en partie conservé mais « purgé » des ligneux non-désirables (Peupliers blancs et Erables sycomore). C’est grâce à la multiplicité des différents types d’habitats que naît la richesse et la diversité biologique d’un territoire.

La restauration de la zone humide du Lizeau s’inscrit dans la volonté de la commune de préserver son patrimoine naturel.

Stéphanie Doyen, maire de Saint-Pierre Quiberon en compagnie de Gaëtan Brindejonc, garde du littoral et Yaouenn Sabot, Coordinateur de gestion pour le compte du Syndicat mixte du Grand Site Gâvres Quiberon